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Mécanismes d’action de l’omalizumab : au-delà de l’action anti-IgE - 17/03/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.07.006 
J.-M. Perotin a, , C. Barnig b
a Service des maladies respiratoires, Inserm UMRS 903, centre hospitalier universitaire, 45, rue Cognacq-Jay, 51100 Reims, France 
b Service de physiologie et d’explorations fonctionnelles, pôle de pathologie thoracique, centre hospitalier universitaire, 67000 Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’omalizumab, traitement additionnel de l’asthme allergique sévère, présente un mécanisme d’action centré sur ses propriétés anti-IgE. Des études récentes ont toutefois montré que le mécanisme d’action de l’omalizumab est plus complexe qu’un simple blocage de la réponse allergique.

État des connaissances

L’omalizumab est associé à une diminution du nombre de cellules présentatrices d’antigènes (cellules dendritiques, monocytes), de lymphocytes T circulants et tissulaires, de lymphocytes B et d’éosinophiles. Cette activité anti-inflammatoire est caractérisée par une diminution sous traitement de différentes cytokines impliquées dans le recrutement, l’activation et la survie des éosinophiles et mastocytes, et l’orientation Th2 de la réponse immunitaire. Des données récentes ont par ailleurs montré un effet modulateur du remodelage bronchique par l’omalizumab dans l’asthme. Une diminution de la sécrétion de protéines de la matrice extracellulaire et de la prolifération des cellules musculaires lisses pourrait participer à cette modulation. Ces différents mécanismes pourraient en partie expliquer l’efficacité clinique de l’omalizumab constatée dans des pathologies non allergiques, dont l’asthme non allergique, l’urticaire chronique ou la polypose naso-sinusienne.

Conclusion

La connaissance approfondie des mécanismes d’action de l’omalizumab devrait permettre d’identifier des biomarqueurs prédictifs d’efficacité, outils précieux dans le phénotypage et la prise en charge thérapeutique des patients atteints d’asthme sévère.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

Introduction

Omalizumab is used as a treatment for severe allergic asthma. Its intended mechanism of action is based on its anti-IgE proprieties. However, recent studies have highlighted other mechanisms of action.

State of the art

Omalizumab treatment is associated with a decrease in the number of dendritic cells, T and B lymphocytes and eosinophils. This anti-inflammatory activity is characterized by a decrease in the levels of several cytokines involved in the recruitment, activation and survival of eosinophils and mastocytes, and in a Th2 orientation of the immune response. A modulation of bronchial remodeling by omalizumab has recently been shown. A decrease in the production of extracellular matrix components and in the proliferation of smooth muscle cells could be involved in this modulation. These mechanisms of action could explain in part the clinical efficiency of omalizumab in non-allergic conditions such as non-allergic asthma, non-allergic urticaria or nasal polyposis.

Conclusion

A precise knowledge of the mechanisms of action of omalizumab could allow the identification of biomarkers predictive of efficacy of this treatment. These could be useful tools in the phenotyping of severe asthma.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Omalizumab, Asthme sévère, Immunoglobulines E, Éosinophiles, Remodelage bronchique

Keywords : Omalizumab, Severe asthma, Immunoglobulin E, Eosinophils, Bronchial remodeling


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Vol 34 - N° 2

P. 121-133 - février 2017 Regresar al número
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